CONSTRUIRE UN FEU :
Dans le grand Nord canadien, un homme décide de rejoindre le camp de ses camarades bucherons en traversant une vallée glacée. Accompagné d’un husky, il s’est aventuré seul malgré le vieil adage que les anciens lui ont rabâché : « Ne voyage jamais seul dans cette région ». La température avoisine les -30 degrés et le froid est absolument intenable. Pire encore, l’homme doit éviter les pièges dissimulés sous la neige, notamment des flaques d’eau peu profondes dues aux écoulements de sources qui ne gèlent jamais. Or, à cette température, le fait de plonger le pied dans l’eau glacée est une catastrophe car les extrémités du membre immergé gèlent en quelques secondes et il est alors impossible de marcher. Seule solution, construire un feu pour éviter une mort certaine. Dans cet environnement hostile, l’homme reste d’une confiance inébranlable, certain d’être plus malin que tous ceux qui lui ont conseillé de ne pas partir dans ses conditions de froid extrême. Mais il ne faut jamais sous-estimer la force de la nature…
Jack London met en scène le destin tragique d’un homme trop sûr de lui. Un texte à la force d’évocation saisissante qui immerge le lecteur au cœur du grand nord. Les températures polaires semblent s’immiscer jusqu’au bout des ongles, à tel point que l’on devrait lire ce court roman emmitouflé dans une épaisse doudoune. Quoi qu’il en soit, voila une entrée en matière idéale dans l’œuvre de ce grand auteur américain avant, peut-être, de se tourner vers des titres plus célèbres comme Croc-Blanc ou L’appel de la forêt.
L’intérêt de cette édition réside dans le fait qu’elle contient deux versions du texte. La première (1908) est celle qui connaîtra le succès. La seconde, antérieure (1902), est une mouture destinée aux enfants. Cette version beaucoup plus courte propose une variation importante de l’histoire, notamment parce que le chien en est absent et qu’elle offre une fin totalement différente.
✭✭✭ Suite à un partenariat, me voici en train de découvrir un grand "classique" de la littérature : Jack London
Un livre que j'ai reçu grâce à un partenariat avec Lire pour le plaisir que je remercie pour ces découvertes (voir l'article pour l'autre livre également reçu).
Me voilà embarquée malgré moi dans un lecture classique, qui ne correspond pas du tout à mes goûts (j'aime bien découvrir de nouvelles choses).
Pour mon ressenti personnel : j'ai préféré la 2ème version dans le style rapide, incisif, mais j'ai énormément aimé la première version qui était plus crue et dure, plus personnelle, plus au coeur du ressenti. ✭✭✭
Dans le grand Nord canadien, un homme décide de rejoindre le camp de ses camarades bucherons en traversant une vallée glacée. Accompagné d’un husky, il s’est aventuré seul malgré le vieil adage que les anciens lui ont rabâché : « Ne voyage jamais seul dans cette région ». La température avoisine les -30 degrés et le froid est absolument intenable. Pire encore, l’homme doit éviter les pièges dissimulés sous la neige, notamment des flaques d’eau peu profondes dues aux écoulements de sources qui ne gèlent jamais. Or, à cette température, le fait de plonger le pied dans l’eau glacée est une catastrophe car les extrémités du membre immergé gèlent en quelques secondes et il est alors impossible de marcher. Seule solution, construire un feu pour éviter une mort certaine. Dans cet environnement hostile, l’homme reste d’une confiance inébranlable, certain d’être plus malin que tous ceux qui lui ont conseillé de ne pas partir dans ses conditions de froid extrême. Mais il ne faut jamais sous-estimer la force de la nature…
Jack London met en scène le destin tragique d’un homme trop sûr de lui. Un texte à la force d’évocation saisissante qui immerge le lecteur au cœur du grand nord. Les températures polaires semblent s’immiscer jusqu’au bout des ongles, à tel point que l’on devrait lire ce court roman emmitouflé dans une épaisse doudoune. Quoi qu’il en soit, voila une entrée en matière idéale dans l’œuvre de ce grand auteur américain avant, peut-être, de se tourner vers des titres plus célèbres comme Croc-Blanc ou L’appel de la forêt.
L’intérêt de cette édition réside dans le fait qu’elle contient deux versions du texte. La première (1908) est celle qui connaîtra le succès. La seconde, antérieure (1902), est une mouture destinée aux enfants. Cette version beaucoup plus courte propose une variation importante de l’histoire, notamment parce que le chien en est absent et qu’elle offre une fin totalement différente.
✭✭✭ Suite à un partenariat, me voici en train de découvrir un grand "classique" de la littérature : Jack London
Un livre que j'ai reçu grâce à un partenariat avec Lire pour le plaisir que je remercie pour ces découvertes (voir l'article pour l'autre livre également reçu).
Me voilà embarquée malgré moi dans un lecture classique, qui ne correspond pas du tout à mes goûts (j'aime bien découvrir de nouvelles choses).
Un livre de 2 nouvelles (aïe aïe aïe, moi qui ne suis pas très "nouvelles"...). Mais fi de mes aprioris !
En fait, c'est un recueil de 2 versions de la même histoire.
J'avoue être partie d'assez mauvais gré dans cette "répétition".
La première version de l'histoire (qui n'avait pas connu de succès auprès du public) est très crue et dure. Le personnage principal importe peu malgré son omniprésence, mais son identé reste vague; on suit ses sentiments, ses ressentis (surtout) tout au long de l'histoire. Un peu ennuyeux et long parfois. Mais très intéressant, car différente de ce qu'on peut lire à l'heure actuelle (ça a été écrit en 1902). On se retrouve à huis-clos entre un homme et un chien, dans un contexte de froid extrême.
La deuxième version est nettement plus attractive dès les premiers mots. On est plus dans le style narratif "politiquement correct". Par contre, l'histoire est un peu différente (plus légère) et on y adhère plus vite quant au rythme, style et vocabulaire de narration, même si c'est raconté à la troisième personne. Le personnage du chien y est totalement oublié, inconnu et passé aux oubliettes.
En fait, c'est un recueil de 2 versions de la même histoire.
J'avoue être partie d'assez mauvais gré dans cette "répétition".
La première version de l'histoire (qui n'avait pas connu de succès auprès du public) est très crue et dure. Le personnage principal importe peu malgré son omniprésence, mais son identé reste vague; on suit ses sentiments, ses ressentis (surtout) tout au long de l'histoire. Un peu ennuyeux et long parfois. Mais très intéressant, car différente de ce qu'on peut lire à l'heure actuelle (ça a été écrit en 1902). On se retrouve à huis-clos entre un homme et un chien, dans un contexte de froid extrême.
La deuxième version est nettement plus attractive dès les premiers mots. On est plus dans le style narratif "politiquement correct". Par contre, l'histoire est un peu différente (plus légère) et on y adhère plus vite quant au rythme, style et vocabulaire de narration, même si c'est raconté à la troisième personne. Le personnage du chien y est totalement oublié, inconnu et passé aux oubliettes.
C'est cette version (parue en 1908) qui suscitera l'attrait du public.
Pour mon ressenti personnel : j'ai préféré la 2ème version dans le style rapide, incisif, mais j'ai énormément aimé la première version qui était plus crue et dure, plus personnelle, plus au coeur du ressenti. ✭✭✭
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