mercredi 20 octobre 2010

Les déferlantes (Claudie GALLAY)



LES DEFERLANTES :
La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.


**Un livre qu'on m'a prêté. Au vu des innombrables critiques positives, je me méfiais de ce roman. J'aurais mieux fait de m'écouter ! Déjà que je n'aime pas les livres qui ont reçu des prix...
Bref, un gros pavé. 
On entre dans l'histoire comme si on débarquait à La Hague. Le lieu est très bien rendu, bien décrit. Les personnages sont un peu caricaturaux à mon avis. Je m'attendais à ce genre de personnalités dans un endroit du bout du monde comme dans ce roman. Mais qu'est-ce qu'on s'y ennuie !
C'est lent et long. Un gros pavé dont on a l'impression qu'on ne verra jamais le bout. 
Un style d'écriture haché, très désagréable. Une multitude de détails où l'on se perd, inutiles. Beaucoup de répétitions de phrases ou tournures de phrases. 


Note : 0.5/3

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