mercredi 2 avril 2014

Le héron de Guernica (Antoine Choplin)

LE HERON DE GUERNICA :
Guernica, avril 1937. Jeune peintre autodidacte, Basilio passe son temps dans les marais à observer des hérons cendrés. Ce n'est pas qu'il se sente extérieur au conflit, il a même cherché à s'enrôler dans l'armée républicaine. Mais tandis que les bombardiers allemands sillonnent déjà le ciel, il s'acharne à rendre par le pinceau le frémissement invisible de la vie, dans les plumes d'un de ces oiseaux hiératiques. Dans quelques heures, Guernica sera une ville en cendres, mais c'est un peintre autrement célèbre qui va en rendre compte, magistralement.
L'un comme l'autre, pourtant, le petit peintre de hérons tout autant que le Picasso mondialement connu, nous interrogent sur les tragédies de la guerre et la nécessité de l'art pour en témoigner.


●○● Un livre touchant et poignant.

Basilio paraît simplet au premier abord. Gauche, naïf, mais on le découvre doté d'une profondeur peu commune. 

Ce roman parle des méfaits de la guerre, des dernières heures de ce village,  Guernica qui a été dévasté et rasé, de ses victimes.
Mais tout est relaté du côté de l'art, de ces hérons que Basilio peint qui sont un témoignage de ce massacre. 

Une histoire bouleversante qui ne nous laisse pas indemne après la lecture.
Un style poétique et déroutant pour moi au niveau de la ponctuation. 

Un livre qu'une habituée de la bibliothèque m'a prêté et je l'en remercie pour cette découverte. ●○●







 








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