mercredi 14 novembre 2012

Ombres et lumières d'outre temps (Luc Valéro)

OMBRES ET LUMIERES D'OUTRE TEMPS :
« Je suis parti si peu de ce présent relatif, imparfait. » Ombres et lumières d’outre temps interroge, interpelle. Ses dix textes, nous emmènent le long d’un chemin poétique et original « affronter la forme interrogative. » Dix textes comme une question, la question universelle de notre condition. Dix parenthèses simples et éphémères, hors du temps, comme autant de voyages au-delà des apparences, de parcours intérieurs qui ramèneront chacun à ses propres questionnements, ses joies, ses blessures, ses doutes, à la rencontre de lui-même.



★☆★ Il y a quelques temps mois (la honte du temps écoulé...), un auteur m'a gentiment envoyé par mail un fichier pdf de son recueil de poèmes. Luc Valéro, un auteur qui m'était inconnu mais j'apprécie énormément la démarche.

N'étant pas du tout attirée par ce genre de lecture (les rares poèmes que j'ai lus ont été une obligation scolaire), je me suis dit que c'était une bonne occasion de découvrir ce style particulier, de m'ouvrir l'esprit.

Déjà, je présente toutes mes excuses à l'auteur pour le délai de lecture de son recueil. Les poèmes n'étant pas comme un roman, quelque chose qu'on lit "hop zip" juste comme ça en passant. J'ai pris mon temps pour arriver au bout de ce recueil, d'autant que je le lisais sur mon iPhone. 

Après, pour avoir l'avis de quelqu'un de plus éclairé dans ce domaine, j'ai également envoyé le fichier pdf à ma mère pour qu'elle le lise et en fasse une critique (qui fera suite à la mienne). 

Quant à moi, j'ai beaucoup apprécié ces poèmes. 
Tous ne m'ont pas parlé, mais j'ai ressenti cette passation du temps qui nous laisse parfois au bord du chemin avec regrets ou tristesse; cette mélancolie du temps qui passe, trop vite parfois. 
Des poèmes où l'on sent cet abattement, cette morosité. 
Je remercie Luc Valéro pour cette découverte, car sans son envoi, je ne me serais jamais penchée sur des poèmes, je n'aurais jamais exploré ce genre si particulier. ★☆★






L'avis de ma mère :
★☆★ Cette poésie est intemporelle bien qu’inscrite dans le temps, ce temps qui passe ce temps qui court, qui nous dépasse et nous efface.
« L’ordre des choses » est trompeur car dans un premier temps il nous laisse à croire que Cécile l’a quitté pour Antoine, nous nous disons « Mon Dieu, quelle belle lettre d’amour, quelle femme ne rêverait de la recevoir ! » Il faut attendre le dernier paragraphe pour se rendre compte que cet élan d’amour est adressé à sa mère qui décède loin de lui. Femme ou Mère en fait le message d’amour est le même.
Ce que l’on ressent en lisant ce recueil c’est cette peur, cette angoisse à l’égard de ce temps qui inexorablement nous laisse sur son chemin. La peur de ce qu’il défait, de ce qu’il décime. Nous savons tous que nous sommes seulement inscrits dans l’espace et que seul demeure en nous cet ailleurs « où rien jamais ne meurt… Dans ce lointain Eden qui nous est un mystère… » 
© Annick Charrière ★☆★

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire